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Critiques de « Salomé » Detmold 2015


« La ‹ danse des sept voiles › représente le pivot et point d’ancrage de l’intrigue…En effet, il est rare qu’une interprète de Salomé parvienne à placer le beau-père Hérode dans une telle forme d’extase qu’il formule des promesses impossibles à tenir… Susanne Serfling, avec sa voix incroyable et sa fantastique interprétation est moins la « femme fatale » telle que l’on la conçoit au XXème siècle qu’une sorte de ‹ It-girl › dénaturée pour laquelle répondre à des exigences particulièrement élevées semble une évidence. La performance de Susanne Serfling lors du morceau final chanté par Salomé est extraordinaire. Elle y relie la perversion nécrophile et les obsessions d’amour viscérales dans une transfiguration de l’impossible. » I. Franz-Nevermann, Lippische Landeszeitung 09/02/1015


Critique de « Otello » Detmold 2014


« Parmi les chanteurs, c’est Susanne Serfling et sa chaste Desdemona qui a mérité la palme. Sa voix de soprano offre le parfait timbre pour le rôle, interpelle sans cesse et de façon spectaculaire et séduit également à travers une très intéressante appropriation du texte. En effet, celui-ci peut communiquer bien plus que ne le peut la réalisation. Susanne Serfling interprète la chanson du saule et l’Ave Marie avec une grande musicalité et une technique de piano parfaite qui accompagne magnifiquement le son tout en le laissant s’épanouir dans toute sa splendeur. » S. Mauß, Opernglas, 01/2015 (Otello)


« C’est la Desdemona de Susanne Serfling qui a eu le privilège de marquer le temps fort de cet Otello. Sa ‹ chanson du saule › ainsi que son ‹ Ave Maria › sont d’une intensité à couper le souffle. » T. Hilgemeier, Theater Pur 28/10/2014


« Ce qui émeut particulièrement en ce soir de première, c’est la façon de chanter de Susanne Serfling dans le rôle de Desdemona qui désespère complètement dans un jeu d’intrigue absolument imperceptible. Serfling vit son rôle, elle souffre avec Desdemona de toutes les fibres de son corps, parvient à faire transparaître à la fois douleur et espoir dans sa voix et notamment dans la ‹ chanson du saule › et dans le déchirant ‹ Ave Maria › de la fin. » NMZ, Christoph Schulte im Walde 29/10/2014


Critique de Il Trittico « Suor Angelica » Darmstadt 2014


« Susanne Serfling dans le rôle-titre est parvenue à une grandiose métamorphose : de la soumission du départ, elle passe au refus puis à l’effondrement et au suicide, après qu’Angelica a appris la mort de son enfant. La dimension émotionnelle est fabuleuse… » B. Stegemann FAZ, 03/06/2014


« Avec Angelica, Susanne Serfling a réalisé une performance incroyable. Elle est parvenue à rendre les tourments de l’âme visibles et audibles à travers sa voix et son interprétation, le tout sans perdre le contrôle. Elle a même réussi à maîtriser les passages très aigus avec brio. C’est déjà un art en soi de ne pas se laisser submerger, en tant qu’interprète, par l’intensité émotionnelle de la musique de Puccini et de réussir, après le cri et l’effondrement lorsque l’impitoyable princesse annonce froidement la mort du fils d’Angelica, à chanter un ‹ Senza Mama › avec une voix et un souffle merveilleux qui force les spectateurs à sortir leurs mouchoirs. » L.-E. Gerth, Das Opernglas, 07/08/2014


« Derrière les médaillons dorées, Angelica, la sœur désespérée s’ôte la vie en buvant un poison. La façon dont Susanne Serfling joue et chante dans cette scène reste le souvenir le plus prégnant de la soirée. Désespérée, solitaire, l’âme brisée, elle s’approprie le rôle et lui donne, grâce à sa voix à la fois douce et interpellante, expressive et vibrante, une crédibilité déconcertante. Ça, c’est de l’art, et non des artifices. »


« Susanne Serfling triomphe dans le rôle d’Angelica avec sa voix de soprano jamais perçante ni submergée » J. von Strenburg, Frankfurter Rundschau 02/06/2014


« Susanne Serfling fait une Angelica remarquable, qui avec un soprano souple, expressif et un jeu de caractère, plonge dans la misérable vie de l’âme de la religieuse. Ainsi, cet opéra, que Puccini lui-même considérait comme le meilleur du trio, perd sa notion de pathétique. » K. Trapp Darmstädter Echo, 02/06/2014


« Beaucoup d’enthousiasme pour Susanne Serfling et son interprétation magistrale de la mort d’Angelica » B. Doppler Deutschlandradio Kultur, 01/06/2014


« Avec l’interprétation de la malheureuse Angelica, qui n’a plus rien à perdre sur Terre, Susanne Serfling propose une prestation extrêmement fascinante, dense et émouvante rien que par sa sobriété et son humanité, loin de tout artifice et de toute bigoterie. Inoubliable. » B. Steiner-Rinneberg, RheinMainTaunusOnlinemagazin, 06/06/2014


Critique de « Otello » Darmstadt 2014


« … la remarquable interprétation de Desdemona par Susanne Sterling. Elle charme avec des sons cristallins et très aigus et incarne la chasteté noble de ce personnage féminin, elle développe un dialogue avec l’orchestre et en même temps une image sublime d’un envers extrêmement sensible. » B. Stegemann, FAZ, 18/03/2014


« Le prix du billet est rentabilisé par le simple fait que Susanne Serfling joue Desdemona. Impeccable autant dans une approche extrêmement délicate que dans les plus puissantes supplications, offrant une infinie palette de nuances. Elle a dressé un portrait touchant d’une héroïne de Shakespeare incomprise et abusée. Une parfaite distribution. » T. Wolff, Darmstädter Echo, 16/03/2014


« J’ai trouvé Susanne Serfling incroyable samedi dans le rôle de Desdemona. Un soprano rayonnant, puissant avec un jeu et une manière de chanter très variés : la façon dont cette femme innocente se brise face à la jalousie et à la frénésie d’Otello est extrêmement touchante. » Martin Grunenberg HR2 Frühkritik 17/03/2014


« C’est avant tout Susanne Serfling qu’il convient de saluer, non seulement elle donne à Desdemona un profil tout à fait convaincant en tant que personnage, mais elle brille aussi par sa voix, ici notamment dans les passages lyriques d’une femme amoureuse qui ne comprend pas son mari. Elle pose un contraste frappant par rapport aux rôles masculins empreints de violence et d’agitation. » F. Raudszus EGOTRIP.DE 16/03/2014


« Susanne Serfling incarne une Desdemona rayonnante, incroyablement introvertie et concentrée et offre, dans la ‹ chanson du saule › laissant présager la mort du personnage à l’acte quatre, une intensité lyrique impérieuse. » A. Zibulski, Wiesbadener Kurier, 17/03/2014


« C’est Susanne Serfling dans le rôle de Desdemona qui constitue le clou du spectacle. Au cours de deux premiers actes, elle fait montre de la progression qu’elle suit avec juste la force et l’expressivité qui conviennent à son registre jeune dramatique (intonations irréprochables, reprises vibrantes). Elle envoûte complètement le public dans les passages lyriques avec la chanson du saule et l’Ave Maria. Son soprano pur avec ses hauteurs élancées et focalisées, ses nuances très variées, des reflets les plus subtiles aux questions existentielles les plus bouleversantes et son expressivité inhérente laissent une impression durable de la soirée. » M. Langer, Der Opernfreund, 17/03/2014


« La tension entre l’engourdissement et l’élan rayonnant du soprano lyrique de Susanne Serfling dans le rôle de Desdemona… » B. Uske, Frankfurter Rundschau, 17/03/2014


« Desdemona est incarnée par Susanne Serfling de façon très pure, tendre et délicatement passionnée, ce qui est exprimé grâce à sa clarté et à richesses de la palette de son chant. » B. Sonntag-Zopf stadtleben.de 18/03/2014

Susanne Serfling